Combinaison bleu de travail

Vêtement professionnel apparu en pleine Révolution industrielle, le bleu de travail a traversé les époques.

Associé initialement au monde ouvrier, il a résisté à tout et est toujours aussi apprécié. Il est même devenu une inspiration pour les créateurs de haute couture qui ont rendu ses lettres de noblesse à cette tenue. Voici le parcours de cette indispensable combinaison qui a su se renouveler au fil du temps.

Qu’est-ce qu’une combinaison ?

La combinaison est un vêtement conçu pour accompagner avec aisance les mouvements du corps. Cet habit de métier mise avant tout sur le côté pratique. Simple à enfiler, il recouvre les jambes et le buste en une seule pièce de tissu. La combinaison est pensée pour un usage quotidien et répond à des exigences techniques et pratiques.

Le but est en effet de protéger au maximum lorsque l’on doit effectuer des tâches au contact de matières salissantes. Pour un gain de temps et pour faciliter l’habillage, la combinaison est fermée par une glissière. Elle sert également à garder à porter de main des objets essentiels, ses multiples poches étant très fonctionnelles.

Bleu de travail : définition

Le bleu de travail comme celui proposé sur Roidutablier.com est la tenue classique que l’on revêt afin d’effectuer un travail manuel. Il permet de protéger les vêtements et recouvre le corps de manière à préserver également contre des projections de toutes sortes de produits.

Cette tenue peut être sensiblement différente selon les professions, mais le principe reste identique. Le bleu est un vêtement pensé pour sa praticité et sa résistance. Son tissu est robuste afin d’éviter les déchirures et il doit son nom à sa couleur bleue qui rend moins visible les taches éventuelles.

D’où vient le nom « bleu de travail » ?

Le principe d’une tenue spécialement conçue pour le travail a rapidement fait son apparition avec la Révolution industrielle. Le développement massif des usines a en effet nécessité des protections plus élaborées que les traditionnels tabliers de travail qui étaient jusqu’alors portés par les artisans.

Cependant, la recherche de vêtements appropriés a débuté bien avant. Dès l’ouverture des premières manufacture et usines, les tenues de ville s’avèrent en effet dangereuses.

Des manches trop amples ou des coupes inadaptées entraînent nombre d’accidents, ce qui amène à la réflexion autour d’un vêtement plus près du corps et présentant une coupe droite. Le choix d’une toile épaisse et résistance s’impose également. Reste cependant que les techniques sont encore très aléatoires afin de fixer durablement les teintes sombres.

La grande évolution est par conséquent la découverte du bleu de Prusse vers 1700, une teinte foncée facile à produire et donc peu coûteuse. On la doit à un marchand de couleurs, Johann Jacob Diesbach, qui a créé cette teinte désormais iconique lors d’une expérimentée ratée sur une recherche portant sur d’autres coloris. Elle s’impose ainsi comme la couleur idéale, d’autant que son coût de production modeste permet d’en industrialiser la fabrication. Et le « bleu de travail » tel que nous le connaissons aujourd’hui débute ainsi sa longue carrière.

Quelle est l’origine de la combinaison bleu de travail ?

La combinaison bleu de travail est une invention plus récente. Ce modèle se développe durant la Première Guerre mondiale et il tire son inspiration des tenues fonctionnelles portées par les aviateurs. Il devient très vite une tenue classique, notamment dans les usines d’armement. C’est d’ailleurs à cette époque que les Américaines en sont également vêtues. Facile à entretenir, car les taches sont peu visibles grâce à la couleur foncée, la combinaison dispose d’une poche poitrine et de poches latérales.

Ce vêtement se généralise ensuite parmi les différents métiers manuels. Dans certains cas, il est aussi considéré comme une façon d’uniformiser les tenues des ouvriers. C’est en tout cas un signe de reconnaissance dans les entreprises. Portée dans les usines, la combinaison bleu de travail est également le vêtement adopté par nombre de métiers.

L’évolution des formes de bleu de travail

De simple blouse fermée par une ceinture, le bleu de travail s’impose au XIXe siècle sous la forme d’une combinaison pantalon. On trouve également les premières cottes à bretelles qui conservent tous les atouts de la combinaison avec des poches fonctionnelles et un enfilage rapide.

Peu à peu, ce vêtement de travail se modernise encore pour adopter la forme d’un pantalon bleu de travail associé à une veste. Ceci dit, tous les modèles font encore partie de la panoplie des vêtements professionnels.

Le terme de « bleu de travail » est entré largement dans le vocabulaire courant et ce terme est presque devenu générique. Car on trouve aujourd’hui une gamme de coloris différents en fonction des métiers et des exigences. On le rencontre également sous la forme d’un ensemble veste et pantalon à coupe droite. La fonction reste la même, tout comme la qualité du tissu qui est résistant. Seules changent les modes qui s’adaptent aux besoins.

La cotte de travail est également appréciée pour l’aisance qu’elle procure tout en étant protectrice. Inspirée de la coupe d’une salopette, elle offre une liberté de mouvement et est adaptée aux travaux manuels réalisés par exemple en été. En hiver, on peut la compléter avec une veste protectrice qui fait elle aussi partie des modèles proposés par les spécialistes du vêtement professionnel.

Les différentes matières d’une combinaison bleu de travail

La matière de prédilection du bleu de travail est la toile de coton. Résistant et sain à porter, le coton supporte en outre de multiples lavages. Il peut en effet être lavé en machine à 85° afin d’éliminer les salissures les plus tenaces. Il existe en outre des modèles prévus pour être nettoyés de manière industrielle.

Pour des combinaisons bleu de travail encore plus techniques, le polyester est également très utilisé. Il peut d’ailleurs être mélangé à du coton pour profiter au maximum des qualités propres à ces deux matières. De par son usage quotidien et intensif, le bleu doit résister à l’usure mais aussi au frottement et au déchirement.

En fonction des métiers exercés, il peut également être imperméable pour lutter efficacement contre les conditions climatiques les plus difficiles. On en trouve enfin qui sont traités afin de résister au feu, notamment s’ils sont utilisés dans des conditions de chaleur particulièrement élevée. On l’aura compris, la combinaison bleu de travail est aujourd’hui parfaitement adaptée à toutes les contraintes des métiers.

Dans quels métiers doit-on porter une combinaison bleu de travail ?

Les métiers où le port d’une combinaison bleu de travail est toujours de mise sont très nombreux. Un mécanicien automobile adopte par exemple cette tenue pour protéger ses vêtements contre les éclaboussures d’huile et les projections d’essence.

Elle est totalement adaptée lorsqu’il est question d’effectuer des réparations salissantes, surtout s’il est nécessaire de se glisser sous un véhicule. Mais on rencontre aussi ce vêtement emblématique dans d’autres secteurs d’activité. Le BTP et le domaine des travaux en général font partie des métiers où il est difficile de se passer d’un vêtement de travail.

En dehors de la robustesse, c’est aussi le côté pratique qui est apprécié. La présence de nombreuses poches simplifie le déplacement des outils et cela évite des allers retours pour effectuer la moindre tâche. Les carreleurs, les staffeurs et les peintres apprécient en outre des modèles dotés de genouillères, certains pouvant même recevoir des plaques de protection. En plus de l’aspect protecteur et pratique, on mise ici sur une ergonomie maximale en protégeant le genou.

Les professionnels exerçant en plein air sont eux aussi parfaitement conscients de l’intérêt de porter une combinaison bleu de travail. Sa forme ample permet notamment de se vêtir chaudement tout en protégeant le reste de ses habits. On trouve aussi ce type de tenue dans des domaines aussi diversifiés que les métiers de la santé ou que les métiers de bouche. La combinaison s’adapte en fait à toutes les fonctions dès lors qu’il s’agit de protéger la personne qui la porte.

Elle se renouvelle en permanence en apportant des améliorations au principe de base. Celui-ci a fait ses preuves depuis longtemps et n’a pas fini de s’imposer parmi les tenues de travail indispensables. Dans l’industrie, elle est portée par les opérateurs, les techniciens ou les magasiniers qui sont amenés à effectuer des mouvements qui nécessitent une liberté de mouvement.

Le bleu de travail s’est donc adapté aux contraintes de chaque profession, depuis les mécaniciens jusqu’aux jardiniers, en passant par les professionnels de la rénovation et des travaux jusqu’aux personnes exerçant dans la logistique. Enfin, grâce à la diversité de coloris dont se pare le fameux « bleu de travail », les entreprises dotent leur personnel de tenues qui s’accordent à leur code couleur.

Quelle est l’utilité d’un bleu de travail ?

Un bleu de travail est ce genre de vêtement qui ne regroupe que des atouts. Si on pouvait éventuellement lui reprocher son look, les créateurs de mode eux-mêmes se le sont largement appropriés. Sobre et finalement intemporel, le bleu est la tenue la plus évidente pour effectuer des travaux manuels et des tâches salissantes. Il constitue la protection la plus efficace contre toutes sortes d’éclaboussures.

En extérieur, il est indispensable par temps de pluie si l’on veut préserver ses habits contre la boue. Sur un chantier, il est à la fois confortable à porter et nécessaire pour se munir de tous les petits outils indispensables. Il ne risque presque rien et les accrocs éventuels sont simples à réparer.

Le bleu de travail s’est tellement généralisé qu’on n’envisage d’ailleurs pas de s’en passer. Pour preuve, il est même utilisé par les particuliers qui envisagent d’effectuer des travaux de construction ou de rénovation. Les adeptes du jardinage se le sont approprié pour l’évidence de sa praticité à toute épreuve. Dans tous les cas, l’utilité de ce vêtement n’est plus à prouver. Quel que soit le modèle, en salopette ou en combinaison à manches longues, il se modernise mais conserve les mêmes caractéristiques. Sa fonction protectrice n’a pas changé et le bleu de travail demeure le vêtement idéal.

Sa coupe droite permet une amplitude de mouvements, le but étant aussi de ne pas être entravé. Le principe de la fermeture à glissière, souvent à double zip pour être encore pratique, offre un gain de temps pour changer de tenue. Il existe également des modèles dont la fermeture par patte auto agrippante simplifie encore plus l’habillage. Enfin, les poches sont toujours présentes pour permettre d’avoir sur soi en permanence les outils indispensables. Quelles soient à rabat ou fermées par une glissière, elles sont pensées pour s’adapter aux besoins.

Vêtement de travail par excellence, le bleu de travail a traversé le temps et n’a rien perdu de son côté utilitaire et indispensable. Must de la tenue ergonomique, il a su s’adapter à la mode et aux nouvelles technologies pour rester le vêtement à porter à l’occasion de tous types de travaux manuels.